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L'île aux trente polars
4 mai 2018

C comme cadavre, de Preston & Child

Il s’agit d’une aventure de Gideon Crew, le deuxième héros récurrent de Preston & Child. Il a beaucoup moins de charme que l’inspecteur Pendergast, mais nettement plus de muscles et un côté un peu voyou. Il a travaillé pour une agence gouvernementale s’occupant de l’énergie nucléaire. Il souffre d’une maladie rare et mortelle qui ne lui laisse qu’un an à vivre et il aimerait bien passer cette année dans la nature à pêcher et profiter de la vie, mais son ancien patron lui demande d’aller raisonner un ex collègue devenu fou qui a pris une famille en otage et menace de massacrer tout le monde.

Avec l’aide d’un agent du FBI, Gideon s’acquitte de cette mission, mais il apparaît rapidement que cette prise d’otage cache une menace terroriste islamiste, Un groupe radical veut lancer une bombe atomique sur Washington. Gideon a peu de temps pour déjouer ce complot. Il se lance sur la piste des terroristes, mais les autorités croient qu’il est leur complice et de chasseur, il devient chassé.

Nous avons là un thriller assez classique avec beaucoup d’action, des retournements de situation, une femme fatale. Ce n’est pas un grand polar et certainement pas le plus réussi du célèbre duo, mais c’est distrayant et amusant à lire. Parfois on est surpris et parfois les rebondissements sont attendus. Les personnages ne sont pas très travaillés, en dehors de Gideon, qui n’est pas très attirant ni sympathique.

Ce livre présente les qualités habituelles de ceux de Preston et Child : Agréable à lire, rebondissements à gogo, intrigue intéressante sur le plan scientifique et technique, imagination débordante mais aussi leurs défauts comme des actions parfois bien prévisibles et un héros qui se sort de toutes sortes de situations invraisemblables. Pendergast aussi se montre invincible, mais j’avoue que le côté Indiana Jones de Gideon ne me l’a vraiment pas rendu plus sympathique. L’ambiance est celle d’une Amérique post-onze septembre et traumatisée, les personnages se démènent pour éviter l’apocalypse et le roman est découpé en chapitre courts, on le lit comme si on assistait à un film d’action. Même si j’apprécie les livres de ces deux auteurs, ce ne sont pas des chefs d’oeuvre de la littérature policière, ils manquent de profondeur pour cela. Ce sont essentiellement des livres vite lus, des best-sellers sympathiques et distrayants. Il ne faut pas leur en demander plus. Personnellement je trouve la série des Pendergast plus réussie que celle-ci. Toutefois ce livre n’est jamais ennuyeux et s’il n’est pas à marquer d’une pierre blanche, il reste un très agréable divertissement.

C comme

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